Le championnat U16 féminin a eu sa deuxième journée samedi dernier au terrain de l’AS Dragon à Titioro avec quatre équipes présentes.
Pour certaines filles, le championnat est une progression naturelle dans la voie du développement. Pour certain d’autres, qui inclut les débutantes de l’AS Vénus, c’est un environnement sécuritaire pour avoir leur première expérience du football.
Samedi Heiva Tauarii, 13 ans, a participée dans son premier plateau de football avec l’équipe de Vénus. Quand elle a lâché sa timidité sur le terrain, elle s’est bien régalée de son expérience.
« C’était bien, surtout parce qu’on est entre filles et on s’est bien amuser ensemble. J’ai aimé quand on a presque mis un but ! », Heiva a dit.
« J’ai décidé de venir jouer au football parce que je voulais faire du sport et je voulais me mettre dans un club de foot. J’aime bien le football et je regarde beaucoup à Vénus. »
Lorna Chanzy est la maman de Vaitea Maitihe, aussi une joueuse de Vénus qui fait son début dans le football féminin.
« Elles ont tous voulu faire du football de leur propre gré. Entre moi et ma copine, il n’y a aucune entre nous deux qui a forcé nos filles, c’est une grande découverte pour eux », Lorna Chanzy a expliqué.
Le fait que sa fille à maintenant un endroit où elle peut apprendre à jouer à son propre rythme est un plaisir pour Lorna.
« Ce n’est pas facile pour une fille d’évoluer dans un club ou à l’école avec des garçons. Là, elles sont entre filles et je pense que c’est plus facile et qu’elles se lâchent plus. On voit quand même qu’elles ont peur, elles ne connaissent pas comment ça se passe et donc le premier match était un peu difficile.
« Le deuxième elles commencent à prendre le plaisir, elles se lâchent de plus en plus. »
Si les débutantes étaient dans un environnement confortable pour commencer leur parcours dans le football, il y avait également les filles plus expérimentées qui a bien appréciée le nouveau championnat.
Turia Teai, éducateur de l’AS Vaiete, a inscrit une équipe qui ont commencée à jouer en U7 en mixité, et qui sont contente qu’aujourd’hui elles peuvent jouer entre filles.
« Ça fait du bien d’avoir les plateaux de cet âge, que pour les filles. Elles veulent plus tellement jouer avec des garçons parce qu’elles savent qu’elles n’ont pas le niveau avec les garçons. Maintenant avec les filles c’est beaucoup mieux, elles se lâchent plus et elles se donnent un peu plus aussi », Turia Teai a exprimé.
« La mixité au départ c’est bien, mais il arrive un moment qu’il faut faire que les filles. Quand je sais maintenant que mes filles veulent plus jouer en face des garçons je fais un effort de les amenées ici au championnat U16. »
