– Miriama, peux-tu nous parler de toi, de tes activités professionnelles?
Je suis née le 9 aout 1978 à Papeete et je vis à Pueu depuis toujours. Je travaille dans une agence de voyage à l’aéroport de Tahiti Faaa depuis maintenant 21 ans, en tant que Superviseur. J’ai été élevée par mes grands-parents et j’ai dû très rapidement affronter la réalité de la vie et apprendre à me débrouiller seule.
Je suis passionnée par le sport en général, le volley-ball, le va’a, la musculation, la danse…Et bien sûr le football !
Je pratique le futsal, je suis également responsable d’une équipe féminine de mon association et je fais partie du comité de futsal de Pueu. J’ai commencé à m’intéresser au football par le biais de mes enfants et de mon concubin et j’ai fini par intégrer une équipe féminine.
– Tu es Présidente du club de Pueu, qu’est-ce qui t’a conduit à une telle responsabilité?
J’ai 2 filles qui pratiquent le football en U11 aujourd’hui. Je les ai suivies depuis leur début en catégorie U7 puis U9. Venance Tamu m’a alors demandé d’encadrer la catégorie U9 car il n’y avait pas suffisamment d’éducateurs à Pueu.
Je me suis alors inscrite à des formations de CFF à la FTF auprès de Patrice FLACCADORI pour pouvoir encadrer cette catégorie de jeunes.
J’ai ensuite accepté la proposition de Venance Tamu pour la présidence du club de Pueu. C’est pour moi un gros challenge d’être à la tète du club. Nous avons d’ores et déjà renouvelé le bureau qui se compose aujourd’hui de cinq femmes et un homme.
– Tu es également engagée au sein du Comité Exécutif de la FTF, quels sont les sujets qui t’intéressent particulièrement?
Je suis honorée d’avoir intégré le COMEX de la FTF. Cette nouvelle mission me passionne et je suis impatiente d’apprendre et d’œuvrer encore plus pour le football.
Le sujet qui m’intérresse particulièrement est le développement du football féminin des plus petits au plus grands…
– Quels sont selon toi les chantiers sur lesquels il faudrait travailler en priorité pour optimiser ledéveloppement du football en Polynésie?
Les enfants, les jeunes et le développement du football féminin. La dimension humaine et sociale m’intéresse particulièrement. Le football est source d’épanouissement et il doit nous permettre de lutter contre toutes les formes de discrimination. Il constitue un enjeu important pour notre société et c’est ce sur quoi je souhaite m’engager.