Heealii Amaru a passé les deux dernières années à se perfectionner à St Etienne, l’un des clubs les plus prestigieux de France.
Dans l’ensemble, cela s’est bien passé sous la tutelle d’entraîneurs professionnels de l’académie de formation, malheureusement, il n’a pas été retenu pour la saison à venir.
Cela pourrait amener un jeune joueur à abandonner son rêve, mais Amaru est déterminé à revenir en France et espère que le Tournoi de développement des jeunes de l’OFC contribuera à la réalisation de son objectif.
Amaru nous confie :
« Cette année, ils ne m’ont pas retenu, donc je termine mon année ici à Tahiti et, si possible, trouver un autre club en France afin que je puisse y retourner. »
« Ça tombe bien qu’il y a ce tournoi car cela m’a permis de revenir à Tahiti, d’être avec ma famille que je n’ai pas eu l’occasion de revoir depuis deux ans. J’ai fait beaucoup de sacrifices pour réaliser mon rêve et c’était difficile d’être si loin de ma famille. »
Bien qu’il n’ait pas encore joué pour Tahiti, le premier appel de Amaru a eu lieu en 2018, alors qu’il faisait partie du groupe des moins de 16 ans pour le match de qualification de l’OFC aux Îles Salomon. Une blessure l’empêchant toutefois de saisir cette occasion, il est ravi d’avoir une seconde chance.
« La FTF n’a pas pu me prendre l’an dernier parce que j’ai été blessé en France. J’étais un peu déçu, mais c’est comme ça, c’est le football et on fait avec.
« Je vais découvrir l’Océanie. J’ai suivi les matches pendant les qualifications, soutenu l’équipe, envoyé des messages d’encouragement. C’est une bonne équipe et j’ai bien intégré le groupe. Je connais déjà quelques joueurs et cela m’a aidé à s’intégrer facilement. »
L’intégration était importante pour Amaru, pour lui l’état d’esprit du groupe était l’un des facteurs les plus importants du succès d’une équipe.
“Barcelone est l’équipe que j’admire. Très collective dans le jeu, c’est une belle équipe. C’est très important de jouer collectivement, de s’entendre sur le terrain et en dehors. Il faut avoir un bon état d’esprit dans l’équipe et je pense que nous sommes arrivés avec celle que nous avons. Nous avons fait de notre mieux dans tous les cas. Nous avons passé trois jours ensemble à Moorea et avons essayé de mieux nous connaître, d’avoir un bon état d’esprit et je pense que cela a fonctionné. »
