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Fournier profite de sa chance

Gwendoline Fournier (à gauche) avec ses coéquipiers. Image: SB

Elle appartient à l’un des archipels les plus éloigné de la capitale de la Polynésie-française, mais cela n’a jamais empêché Gwendoline FOURNIER de rêver grand en matière de football.

Et bien qu’elle ait dû attendre son heure, elle réalise enfin son rêve avec sa première participation en équipe nationale pour les XVIe Jeux du Pacifique à Samoa ce mois-ci.

« Participer aux Jeux du Pacifique est incroyable. Même pour représenter mon pays et porter le maillot national, c’est vraiment un honneur. Comme je suis des Marquises, il n’est pas toujours évident d’être repérée et sélectionnée, » a déclaré Fournier.

« C’est grâce au Festival des Îles que cette opportunité m’a été offerte. Nous sommes très chanceuses de participer à ce tournoi qui amène à Papeete. Ainsi pour affronter toute la Polynésie et se faire repérer. »

Comment une jeune fille qui grandit aux Marquises commence-t-elle à jouer au football ? Même pour Fournier, il est difficile de déterminer exactement ce qui l’a attiré vers le football.

« Je ne sais pas ce qui m’a attiré au départ, » a-t-elle déclaré, « mais c’est ma passion depuis toute petite. Mon père jouait au football et depuis que je suis petite je touche au ballon. J’ai essayé d’autres sports, j’ai joué au volley-ball, mais le football m’avait manqué alors je suis revenu. En fait, au futsal. Aux Marquises, on joue au futsal, on n’a pas vraiment de football féminin. »

Gwendoline Fournier (à gauche) avec sa soeur Temenava, aussi dans la sélection féminine.

La transition a été un peu dure, mais elle fait de son mieux pour s’adapter.

« Passer du futsal au football a été compliqué, car ce ne sont pas toujours les mêmes appuis, la  même technicité. Et en futsal il n’y a pas de contact, quand je suis venue au football c’était une chose qui me manquait, le côté physique. C’est vraiment très différent. »

Même si Fournier n’a pas participé à la Coupe des nations féminines de l’OFC organisée fin 2018, elle a rapidement été accueillie par ses coéquipières.

« Franchement, je me suis très bien intégré. Les filles sont très sympas, très gentilles. L’intégration a été facile. »

Maintenant qu’elle est un membre à part entière de l’équipe, Fournier travaille avec détermination pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs à Samoa.

« Je veux participer à amener notre pays au plus haut niveau. Nous n’avons pas assez d’infrastructures et le niveau n’est toujours pas le meilleur. Mais petit à petit, nous essayons.

« L’entraîneur a sélectionné des filles qui sont encore jeunes et cette équipe de Tahiti grandira ensemble. »

“Je suis vraiment heureuse d’être ici, de vivre cette aventure à leurs côtés.”

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