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En tête à tête avec Marc Ploton, Président de l’AS Arue et Vice-Président Délégué du Comité Exécutif de la FTF

Marc, peux-tu nous parler de ton parcours dans le football ?

J’ai été plongé dans l’univers du football dès mon plus jeune âge. Mes parents ont formé l’AS Tamarii Nahiti à Arue avec l’aide de Monseigneur Hubert Coppenrath et de monsieur Taero, le père de Lucette. Je me rappelle d’ailleurs que les licences de football étaient faites par mon père à la maison. Je suis un enfant (et un joueur) de Arue !

Tu es Président du club de Arue, qu’est-ce qui t’a conduit à une telle responsabilité?

A l’époque de Boris Leontieff, j’ai eu le choix entre faire partie du conseil municipal de la commune de Arue ou prendre la présidence du Club de l’AS Arue, qui était un bateau sans gouvernail. Étant donné que j’ai été directeur de l’école Arue 2 jusqu’à ma retraite, j’ai souhaité continuer à m’occuper des jeunes de la commune. J’ai donc accepté la présidence de l’AS Arue !

Tamarii Nahiti (ancien nom de l'AS ARUE) remporte le championnat et la coupe JUNIORS, saison 69-70. Maco, deuxième en partant du bas droite aux côté de KIKI et SALEM
Tamarii Nahiti (ancien nom de l’AS ARUE) remporte le championnat et la coupe JUNIORS, saison 69-70. Maco, deuxième de la première ligne, en partant de la droite, se tient aux côtés de KIKI et SALEM 

Tu es également engagé au sein du Comité Exécutif de la FTF, quels sont pour toi les sujets les plus importants à défendre?

Il y a de gros problèmes de transport dans les clubs… Il y a des problèmes d’arbitrage à régler également. Les mentalités ont beaucoup changé avec le temps et nous sommes loin des valeurs inculquées par nos parents à l’époque comme l’humilité, le respect et le savoir perdre ! Il y a trop de violence aujourd’hui sur les stades. Les jeunes d’aujourd’hui veulent absolument gagner, mais à quel prix ! 

Est-ce qu’il y a des chantiers qui te semblent prioritaires pour développer le football en Polynésie ?

Les écoles de football doivent être notre priorité !

Quel est le moment le plus fort que tu ais vécu dans le football ?

Lorsque nous avons été champions en catégorie junior pendant deux années consécutives (1969-1970 et 1970-1971). Je jouais à l’AS Tamarii Nahiti avec une bande de copains, Hélias SALEM, Théodore CERAN-JERUSALEMY, les frères VERNAUDON, les frères BOUSIE et bien d’autres… Notre capitaine était Kiki SIAO, nous vivions tous dans le même quartier et partagions les mêmes valeurs.

As-tu un message à faire passer à la jeune génération ?

Le message que je voudrais faire passer aux jeunes, c’est que lorsqu’ils choisissent un sport, qu’ils aillent jusqu’au bout ! Il y a beaucoup de potentiel chez les jeunes aujourd’hui mais ils sont trop dispersés. Et il y a le problème de la drogue qui est trop présent aujourd’hui… Le sport peut être un des leviers essentiels pour y remédier.

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