Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.
La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que:
– la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide);
– la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement);
– le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle);
– la mutilation génitale féminine;
– le mariage précoce.
Quelques chiffres
– 1 femme sur 3 dans le monde a subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné dans sa vie, le plus souvent de la part d’un partenaire intime.
– Partout dans le monde, le confinement à domicile et l’isolement social résultant de la pandémie de COVID-19, combinés à une insécurité économique généralisée et à la perte des moyens de subsistance, ont engendré de nouveaux risques pour les femmes et les filles en ce qui concerne l’exposition à la violence.
– Seulement 52% des femmes mariées ou en union prennent librement leurs propres décisions concernant les relations sexuelles, l’utilisation de contraceptifs et les soins de santé.
Agissez contre cette violence avec nous 👉 NATIONS UNIES.COM
En image les actions dédiées à l’arrêt de la violence sous toutes ses formes :